Garder en tête les mécanismes du schéma narratif (vive les cours de 6e !) peut être d’une aide précieuse, surtout au niveau de l’équilibre entre les différentes parties (voir la botte "le schéma narratif").

Mais le dosage pourra se préciser à l’écriture du scénario. Le synopsis, bien que résumé de l’histoire, en contient toutes les ficelles. Il est rédigé comme on raconterait une anecdote à un copain.

C’est à cette étape que l’on construit l’intrigue, que l’on plante les outils qui vont servir la tension. C’est aussi là que l’on précise l’univers, que l’on décide du dénouement, de la fin. Elle est trop souvent bâclée, voire oubliée.

Là encore, c’est loin d’être la fin du travail. Vous serez tenter d’y insérer trop de détails, de rentrer trop tôt dans le processus du scénario ou même du découpage technique. Mais attention, procéder par ordre et se contenter, à ce moment là, de construire la courbe de tension et de lier les différents éléments de l’histoire entre eux vous permettra d’y voir plus clair et d’éviter les dérives.

Enfin, là aussi le temps est un ami. Il est encore bon de revenir plusieurs fois sur son travail, toujours en évitant la tentation de griller les étapes, de juste prendre du recul sur l’histoire, sa cohérence, son évolution, la relation entre les personnages...

Ça y est, vous sentez votre histoire prête ? Vous avez une idée précise des émotions qu’elle génère ? Alors vous êtes mûrs pour l’étape suivante :

Le lundi 27 juillet 2015, par Rémi Duquenne