Le principe est simple : on y décrit chronologiquement, dans le détail, les images et les sons qui permettront au spectateur de comprendre un à un les éléments de l’histoire. Un scénario n’est pas écrit pour être agréable à lire, sa fonction est très technique. On y écrit au présent, les phrases sont très courtes, il n’y a pas de mots de liaison et les répétitions y ont tout à fait leur place. Généralement, on commence chaque séquence comme ceci :

Pour transformer un synopsis en scénario, il ne faut pas hésiter à s’aider de la dissection méticuleuse de séquences de films correspondant à l’atmosphère que vous voulez installer. Un scénario installe le rythme. C’est là que sont rédigés les dialogues.

Conseil du rédacteur : Un film est infiniment plus court que la vie ; les dialogues y sont infiniment plus synthétiques, et chaque mot prononcé doit apporter sa pierre à la construction de l’histoire. Une pierre de trop, et tout l’édifice peut s’effondrer

Moins le scénario présente de possibilités d’interprétation, plus les étapes suivantes seront simples et efficaces. Une bonne manière de le tester : faites-le lire à une personne complètement étrangère au projet, et demandez-lui, après coup, de vous décrire le film qu’elle à vu dans sa tête en l’assaillant de questions :
- "Et le lieu, tu le vois comment ?"
- "L’ambiance, elle est sombre, ou claire selon toi ?"
- "décris-moi tel personnage ?
etc...
Chaque détail différent que l’image que vous avez de votre film amènera à une précision du scénario.

Même en précisant au maximum un scénario, les possibilités d’interprétation sont encore nombreuses, comme avec cet exemple :

Scénario :

Possibilités d’interprétation (tout savoir sur ce film) :

Le lundi 3 août 2015, par Rémi Duquenne