Le faux sang

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Sans parler de l’obsession rigolote des jeunes réalisateurs amateurs de mettre des morts, des gros flingues et du sang qui tache dans leurs premières réalisations (il faut bien que jeunesse se passe ;-) !), il est toujours utile de savoir rendre une blessure ou un accident réaliste par une trace ou une goutte de sang dans son film. Surtout que c’est tellement simple !

Les recettes pour faire du faux sang pullulent sur internet mais, comme tous le monde, nous avons nos petites préférées qui le sont surtout par leur simplicité.

Pour les blessures

Un nez qui saigne, une trace sang à la commissure des lèvres... ce sont les situations qui reviennent le plus fréquemment. Pour ce genre de cas, le plus simple est de mélanger un peu de nappage chocolat (n’ayez pas la main lourde, une très petite quantité suffit souvent) avec plusieurs gouttes de colorant alimentaire rouge. Après avoir bien mélangé et obtenu la teinte que vous souhaitez, il suffit d’apiquer le liquide patiemment, goutte par goutte, avec un pinceau ou le bout d’un stylo (celui qui n’écrit pas), sur la zone souhaitée (attention, ça tache !).

Pour de petites plaies ailleurs qu’au deux endroits évoqués, vous simulerez aisément les chairs avec un mélange de farine et d’eau ; attention, cela tire un peu la peau en séchant.

Pour les éclaboussures et coulées

La méthode précédemment citée peu convenir, si le liquide est dilué à l’eau puis ré-épaissi à la farine jusqu’à la couleur et l’épaisseur souhaitée (ne pas hésiter à laisser reposer 10 minutes au chaud avant emploi). Sinon, il existe la méthode conseillée par Graab dans ce vieux forum, qui consiste à mélanger du sirop de cassis non dilué à du colorant alimentaire orange (safran).

Pour les tatillons

La méthode 1 conseillée sur ce site donne un résultat bluffant, mais elle est bien plus compliquée.

Le lundi 11 mai 2015, par Rémi Duquenne